Affaire de la quenelle. Anelka a juste voulu faire «une dédicace à son frère Dieudonné»
Interrogé par Metronews, Nicolas Anelka est revenu sur son geste polémique de la quenelle, effectuée en plein match le 28 décembre dernier et qui lui a valu d’être licencié par son club de West Bromwich Albion. S’expliquant maladroitement, le footballeur se défend d’être antisémite.
Pour Anelka, la quenelle n’est pas un geste antisémite, ni même un geste antisystème. « Quand on demande à Dieudo, il dit clairement que non » explique-t-il. Et de tenter de se justifier : « Ma quenelle a été très mal interprétée. C’était une dédicace à mon ami Dieudonné. C’est bien beau de dire que je suis antisémite et raciste. Encore faut-il des preuves ». Et des preuves qu’il n’est pas antisémite, Anelka en donne en affirmant être un ami de l’acteur Thomas Blumenthal et inviter souvent ses voisins juifs à Paris.
Cette quenelle qui a tant fait parler n’était donc qu’un simple hommage à celui qu’il considère comme « le meilleur humoriste français », mais aussi comme « un ami, un frère ».
Manuel Valls est « sous l’influence de sa femme »
Nicolas Anelka a également réagi à la nomination de Manuel Valls à la tête du gouvernement. Le footballeur garde en effet une dent contre l’ancien ministre de l’Intérieur qui avait, en février dernier, salué la décision de la fédération anglaise de suspendre le joueur : « Je n'ai pas à commenter les sanctions qui sont celles de la fédération anglaise de football, mais c'est un signe important ».Dans l’interview accordée à Metronews, l’attaquant donne donc son ressenti sur la montée en grade de Valls : « Valls, il n’est pas très méchant ! Je pense plutôt qu’il a été sous l’influence de sa femme (Anne Gravoin, Ndlr) sur cette affaire de quenelle. J’espère qu’il mettra autant d’énergie à redresser le pays qu’il en a mis à combattre Dieudonné même si je ne crois pas dans les politiciens ! ».
A propos de Domenech : « J’ai insulté un coach que tout le peuple français insultait déjà »
Anelka n’est plus à une confession près. Il est revenu sur le fiasco de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, et notamment sur les insultes qu’il a adressées à l’ancien entraîneur des Bleus Raymond Domenech dans les vestiaires.« Je respecte l’homme car je pense que c’est une bonne personne mais je n’ai aucun respect pour l’entraîneur. Il n’est pas à la hauteur » a-t-il lancé. « En Afrique du Sud, on savait très bien qu’on allait droit dans le mur. On a provoqué assez de réunions avec lui pour qu’il procède à des changements tactiques. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et tout me monde a subi... Quand je l’entends se poser en victime en disant qu’il ne pouvait rien faire, ça me fait tellement rire. Mais bon, pour vendre son livre, il devait bien faire du sensationnel » ajoute-t-il. Et de conclure : « J’ai insulté dans un vestiaire un coach que tout le peuple français insultait déjà, un coach qui n’a jamais rien gagné à part un titre de champion de D2 et le Tournoi de Toulon ! Il ne connaît pas la gagne ».
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